jeudi 3 novembre 2016

Comme du chocolat dans la main d'un enfant.

Ce petit regard curieux
Que je porte sur ce monde
Qui se résume à deux
Ou trois mètres à la ronde
Ce que dans vingt-cinq ans,
Je ne verrai même plus
Me fascine tellement
Pour moi, c'est l'inconnu
Mais ce que je préfère
C'est le regard de mon père
Quand il me berce le soir,
Je suis contente des les avoir,

Les yeux bleux de maman
Qui font fondre papa
Comme du chocolat
Dans la main d'un enfant.

Ce regard fasciné
Que je porte sur les gens,
Eux que je ne connais
Ni d'Ève, ni d'Adam
Mais eux qui me sourient,
Une larme dans les yeux
Comme si j'étais le messie
Qui les rendra heureux.
Mais celui que je préfère,
Ça reste quand même mon père,
Quand il me berce le soir,
Je suis contente de les avoir,


Les yeux bleux de maman
Qui font fondre papa
Comme du chocolat
Dans la main d'un enfant.

Ce p'tit regard surpris
Que je fais de temps en temps
Quand une mélodie
Fait vibrer mes tympans.
Il est vrai, je l'avoue,
J'aime m'endormir au son
D'une musique douce
Ou d'une petite chanson.
Mais la voix que j'préfère,
Ça reste celle de mon père,
Quand il me berce le soir,
Je suis contente de les avoir,

Les yeux bleux de maman
Qui font fondre papa
Comme du chocolat
Dans la main d'un enfant.
Parole et musique : Julien Drégor.




Je sais, je m'avance peut-être un peu vite. On va m'accuser de me mettre en avant. Mais bon, on peut bien espérer être les héros de nos bouts de choux, au moins quand ils sont petits, non ?

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